Jeudi 3 juillet
C’est notre dernier jour… nous partons demain matin! Et la bonne surprise ce matin, c’est que l’on atteint des taux de pollution records (entre 300 et 400 à l’indice AQI: pour référence, lors de la vague de panique parisienne cet hiver, on était à 175…). Il est donc très désagréable de se promener dehors! Dommage, au programme c’est Temple des Lamas et Temple du Ciel…
Après un petit déjeuner / conseil de campagne à l’hôtel, on décide de privilégier le premier cité, à quelques centaines de mètres de là, et de consacrer l’après-midi au quartier 798 Art Zone ou Beijing Dashanzi (北京大山子国际艺术节).
On quitte donc l’hôtel pour marcher dans cette brume bizarre et sale, qui fait disparaître à l’horizon les buildings environnants.
On rentre dans le Temple des Lamas, en commençant par la petite allée qui précède les bâtiments… on quitte la ville pour une autre atmosphère, faite de prières, de fumée d’encens… et de pollution. On n’y échappe pas!
On en profite tous pour faire nos petits voeux personnels avec l’encens fourni à l’entrée… on allume les faisceaux (ou un seul bâton pour Olivane), puis on se fend de quelques inclinaisons avant de mettre l’encens à finir de brûler…
Le rituel de la pièce qui doit tenir sur le petit monument fait partie de la visite… pas facile!
Cela reste un endroit magnifique, même s’il est plus plein que lors de notre premier voyage (30°C au lieu de -15°C, c’est peut-être l’explication). En tout cas, s’il est touristique, ce temple est avant tout un lieu religieux où les Pékinois viennent demander l’aide divine…
Au milieu de la visite, un grand cri déchire la foule: un bout d’encens incandescent (avec de l’huile) est tombé sur le pied d’Olivane… elle a voulu trop bien faire, mais à jouer avec le feu…
Il est temps de partir, on croise une délégation en robe safran et pourpre…
L’estomac réclame son dû, on se dirige vers le Hua’s Restaurant où nous n’avions pu trouver de place trois jours auparavant. Et c’est parti pour le festin!
Direction donc la zone d’Art 798, dans un ancien site industriel désaffecté. Le lieu est très connu et donc nettement moins abandonné: cafés, boutiques, mais aussi quelques galeries sympathiques… mais c’est immense!
Une bonne balade, mais cela ferme et il faut rentrer. On trouve un petit bar derrière l’hôtel, qui fait restaurant, et où le service est trèèèèèèèèès long.
Demain, il faudra rentrer, plus tôt que prévu pour qu’Annie aille essayer sa robe chinoise sur mesure… donc on ne tarde pas trop!