Galette de thé
Ici on trouve surtout du thé vert, sous toutes ses formes. Généralement, on le prend sous forme de feuilles roulées en petites boules, mises directement dans l’eau chaude et infusant tranquillement dans une gourde transparente… tout le monde en boit ici.
Sauf moi. L’eau avec du goût, je n’arrive pas à m’y faire. Je suis donc parti à la recherche de thé noir, du vrai thé quoi. Pas facile à trouver, jusqu’à une petite échoppe comme on en croise pas mal ici, qui vendait des centaines de thés différents: jasmin, lotus, chrysanthème, et plein d’autres trucs chinois qu’on ne peut pour le moment pas traduire…
Il y avait aussi pas mal de thés noir, sous forme de petites boules dures ou de galettes très compactes. Le second étant de meilleure qualité, je l’ai choisi illico, et je me suis retrouvé avec ma galette noire et solide, pas évidente à utiliser.
Thé noir compacté
Après quelques essais de communication par geste (notre mode de discussion « normal » à défaut d’être le plus efficace), le vendeur de thé m’a expliqué comment user de cette étrange chose. Il faut acheter un petit « pic » à thé, avec lequel on gratte la surface de la galette, ou on troue façon pic à glace pour détacher un petit morceau. Tout un petit cérémonial qui rend la préparation du thé encore plus sympathique…
Emietteur de thé
Le breuvage obtenu a une couleur assez orangée, on n’a pas cette couleur noire du thé de base, ni cette amertume écoeurante dès que l’on laisse infuser plus de 3 minutes notre sachet. Là, on obtient quelque chose d’assez léger, mais très parfumé, sans amertume mais avec un nez un peu fumé, équilibré. Bref, vous l’aurez compris, j’adore…
Infusion
Et tant qu’on y est, si on l’accompagnait d’un petit fondant au chocolat, bonheur précieux dans un pays où le chocolat est un plaisir luxueux…
Attente…
Fondants