Dimanche 29 juin
C’est le départ… Olivane, la veille au soir, nous a demandé à revoir Beijing et la Grande Muraille… on a craqué! Et cela permettra de séparer les filles qui ont tendance à se disputer un peu trop ces derniers temps…
Le train est à 9h du matin, après une courte nuit il est temps de filer. On se prend un délicieux p’tit déj / repas du midi rapidement à la gare et on file!
Le trajet se passe bien, on a tous dormi une bonne partie…
Arrivés à l’hôtel, après 4h de train et 1h de métro, il nous reste du temps pour visiter un peu. On part se promener au milieu des hutongs (habitat traditionnel à Beijing). On tombe sur le temple de Confucius, bien conservé et encore très utilisé par les locaux.
Il fait -très- chaud, on vide les bouteilles d’eau, on craque pour des pastèques dans la rue et Olivane a droit à son cornet de glace au thé macha.
On trouve un petit restaurant dans la rue des restaurants, pas loin du Hua’s Restaurant qui nous avait déjà tellement plu il y a un an et demi. Mais là il y a 400 personnes qui attendent devant le restaurant, ce sera donc difficile! Notre choix est correct sans plus, avec quelques ratés comme ce navet à la confiture…
Ce jus de dattes peu ragoûtant (les cartes en chinois sont parfois sources de surprises) passe finalement pas mal en dessert, certains plats étaient pour le moins épicés!
En rentrant à l’hôtel, on croise des couples âgés qui dansent et chantent. C’est normal, c’est la Chine, mais ça nous plaît toujours autant! Guigui et Annie sont sous le charme…
Lundi 30 juin
Après une nuit réparatrice, réveil à 7h pour un départ vers la Grande Muraille. Ou 7h30 pour ceux qui n’ont pas vérifié leur réveil avant de s’endormir…
Une bonne heure et demi de route, plus un embouteillage terrible sur le lieu touristique de Badalin. Là, la muraille est très bien restaurée, avec même un toboggan pour en descendre. Autant dire que les bus et les voitures s’y ruent!
Nous allons quelques kilomètres plus loin, où la restauration n’est pas terminée… et là il n’y a personne ou presque!
Ce n’est pas rien, ce fut même assez éprouvant par ce beau soleil (37°C), mais Olivane a très bien tenu le choc. Les Lyonnais un peu moins, mais ils ont survécu, par chance!
De retour près de l’hôtel, on va au restaurant que nous avions aussi apprécié à Noël 2012… il n’y a presque personne à 15h, c’est parfait, nous faisons bombance!
L’estomac plein, la marche (et les marches innombrables) en plein soleil, la courte nuit… on va se reposer 5 min à l’hôtel.
Trois heures plus tard, on se réveille. Tiens, c’est passé vite! Si on allait visiter la Donghuamen Lu et son fameux marché aux insectes?
Malheureusement, il va bientôt fermer. On se précipite donc sur les friandises encore gigotantes qui se présentent à nos yeux. Avec un petit yaourt local, ça passe mieux…. enfin pour Annie et moi, parce que Guigui et Olivane ne sont pas trop tentés. Dommage, ce n’est pas mauvais, le scorpion est très frit (donc goût de chips, avec des pattes, des pinces, une carapace et une queue) et les sauterelles sont juteuses à souhait. Il paraît que c’est l’aliment du futur!
Bizarrement, il nous reste de la place… on se rabat donc sur un petit bar qui propose de très bons petits plats occidentalisés. Et des bières.
Et le match de la France contre le Nigéria commence. On y reste, Olivane va se coucher à la mi-temps, à 1h du matin, après avoir goûté des plats trop épicés. D’autre(s) ont essayé de croquer un piment, mauvaise idée, il était fort.
Il est temps d’aller se coucher, le lendemain il faut aller à la Cité Interdite…